C’est le moment d’intégrer un Mastère/MBA

En cette rentrée 2011, l’économie ralentit et la question des salaires va constituer un point de conflit entre managés et managers. Pour les premiers, mais le conseil s’adresse aussi aux seconds, c’est donc l’excellente période pour se former. Et d’essayer de troquer un bon cursus contre une mauvaise hausse de rémunération.
Pour devenir calife à la place du calife, la bonne idée est donc de décrocher un diplôme reconnu tutoyant les sommets. En France, il faudra viser des cursus de type Master (MBA ou mastère spécialisé). Ils cumulent les avantages. De niveau bac + 5-6, ces diplômes sont délivrés par des établissements de renom et permettent, bien utilisés, de faire des bonds professionnels et financiers remarquables.
Pour cela, il faudra bien choisir, préférer les cursus d’établissements prestigieux et mettre votre employeur dans la négociation. Ce point sera crucial. Trop souvent, les salariés se forment « en opposition ». Opposition à un petit chef ultrarigide, à un supérieur incompétent ou à un recruteur indélicat. Loin d’être judicieuse, cette façon d’agir présente le risque de rater sa formation et celui de passer à côté de son retour sur investissement.
Pour vous aider dans votre démarche, nos journalistes, Pascale Kroll et Lucile Chevalier en têtes, ont enquêté. Elles nous révèlent comment faire financer des formations onéreuses coûtant le plus souvent plus de 8000 euros le cursus. Elles ont aussi, ce discours est plus rare, tenté de savoir s’il valait vraiment la peine de payer aussi cher un cursus. Y a-t-il vraiment retour sur investissement ? Elles ont, enfin, analysé les diverses stratégies pour maximaliser le MBA ou le Mastère spécialisé. Car il ne suffit pas de le décrocher. Faut-il encore que la promotion professionnelle suive.
Gwenole Guiomard
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