Carrefour souhaite renouer le dialogue social
Carrefour va mieux socialement en cette fin d’année 2011. C’est Annick Vergne, directrice des ressources humaines de Carrefour France qui le précise dans un entretien à l’hebdomadaire LSA du 15 décembre. Pour preuve, 7 000 embauches sont prévues en 2012 et 4 000 apprentis sont recrutés chaque année. « Nous avons renoué le dialogue avec nos partenaires sociaux, condition nécessaire à une bonne performance économique », explique la DRH. Et pour preuve, de nombreux chantiers sociaux avancent. Le premier est celui de l’abandon du travail de nuit dès 2 heures du matin. Il revient à son horaire initial : 5 heures du matin. La deuxième avancée est la mise en place d’une prime de partage des profits de 150 euros net. « Nous voulions qu’elle soit significative », assure Annick Vergne. Enfin, Carrefour met en place, à partir de juin 2012, la prime « vacances » pour les salariés ayant plus de quatre ans d’ancienneté. Elle représentera entre un demi-mois et un mois de salaire. « Mon ambition en tant que DRH France, c’est de fidéliser et promouvoir tous les talents de l’entreprise ». Et pour ce faire, la tâche ne s’arrête pas là. En effet, pour y parvenir, il reste des chantiers à finaliser ou à mettre en place. La première est l’application du plan de pénibilité qui entre dans le cadre de la réforme sur les retraites. Un accord doit être trouvé par les entreprises concernées avant le 31 décembre 2011. Carrefour en est à définir la pénibilité dans sa société. Selon la directrice des ressources humaines du groupe, « nous évaluons les situations de chaque activités avant d’entamer les négociations ». Autre chantier important à entreprendre est l’évolution de la parité car « 60 % de nos effectifs sont des femmes, quand elles ne sont que 30 % au niveau de l’encadrement ». Sa solution est « commencer par recruter à parité et mener une réflexion sur les parcours de carrière qui sont plus compliqués pour les femmes que pour les hommes ». Il y a aussi le renouvellement de l’accord sur la GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), l’organisation du travail dans les hypers, ainsi qu’une réflexion globale sur les rémunérations des vendeurs.
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Laura Maubrey