Moins de textile, plus de jouets
Même si les chiffres sont moins impressionnants, la croissance perdure grâce aux produits de grande consommation et aux PFT (produits frais traditionnels). Le non alimentaire est quant à lui toujours en lourde difficulté, notamment à travers le rayon textile dont le CA s’érode de près de 50% sur le mois d’avril. A noter que les rayons jardinerie et jeux/jouets profitent à l’inverse de la période de confinement.
Les hypermarchés sont boudés, les surgelés sont préférés
Lorsque les Français entament leur 3ème semaine de confinement, ils apprivoisent leurs nouvelles routines. Le E-Commerce prend une avance considérable en matière de croissance quand les « petits » magasins physiques (proxi, supermarchés,) restent rassurants pour les Français.
Les hypermarchés sont boudés : les paniers explosent mais le trafic chute lourdement, pénalisant au final les ventes. Enfin, la consommation de « confinement » s’analyse plus distinctement : l’épicerie, en tête, reste très dynamique grâce notamment à l’engouement pour le fait maison mais laisse sa place de n°1 au frais au sein duquel la forte dynamique des surgelés restera un fait marquant du confinement.
L’hygiénisme continue, comme en mars
Le soin du linge est pénalisé par la période et le rayon hygiène-beauté est quant à lui handicapé par la non réalisation des opérations beauté. A noter néanmoins que les catégories liées à une forte poussée de « l’hygiénisme » continuent de fortement progresser (javel, gants, nettoyants…). Les liquides, à travers notamment les alcools, confirment ne pas profiter du confinement.
Non les prix n’ont pas augmenté en avril
Même si les Français ont le sentiment très vif que les prix ont augmenté, ça n’est pas le cas, l’inflation est nulle sur avril. Les paniers plus gros (pour compenser la baisse de fréquence et absorber le report des repas de la restauration), les changements de circuits fréquentés et de types de produits achetés imposés par la situation, ainsi que les promotions moins importantes, nourrissent le sentiment de cherté que ressentent les acheteurs.
Source IRI