L’assurance mise sur l’alternance

Pierre-Louis Richard est en alternance chez son employeur. L’autre partie de son temps, il est étudiant à l’École supérieure d’assurances.
Pierre-Louis Richard arrive à l’agence, allume son ordinateur, jette un œil sur sa messagerie et fait le point avec l’agent général. Bref, un début de journée ordinaire pour un chargé de clientèle chez Gan assurances. Sauf que Pierre-Louis Richard est étudiant en 3 e année à l’École supérieure d’assurances. « L’alternance, c’est ce qu’il y a de plus formateur. J’ai commencé par travailler sur des produits d’appel basiques (habitation, automobile), et maintenant je m’occupe aussi des assurances santé, des responsabilités civiles pour les professionnels. Tous les 2 mois, je vais à la compagnie pour une formation de 1 ou 2 jours sur les produits », explique-t-il. Bref, il ne regrette rien. Ni le fait que ses frais de scolarité soient pris en charge par l’entreprise, ni le fait qu’il soit payé 70 % du Smic. Les contrats d’alternance pèsent pour plus de 1/5 des contrats d’embauches dans le secteur et constituent « un mode majeur d’accès à l’emploi pour les jeunes », souligne l’OEMA.
Lucile Chevalier