Succès au travail : ça ne tient qu'à vous!
| par Christine CATHIARD

L’ouvrage d’André Muller « La technique du succès » nous donne quelques clés pour mieux s’organiser au travail, être plus efficace et réussir au mieux sa prise de poste ou son poste actuel.
« Réussir, cela signifie accomplir ce à quoi on aspire ». Voici comment l’auteur entame son ouvrage. Mais concrètement ? Il faut pour réussir avoir une bonne opinion de soi, pour inspirer confiance aux autres. Pour cela, quelques idées élémentaires : on a tendance à se sous-estimer de manière naturelle. Attention « avoir une mauvaise opinion de soi est parfois l’indice d’une certaine paresse, que je peux surmonter par un commencement d’activité ».
Etre critique face à soi-même
Etre critique est un bon signe. Si mes résultats ne sont pas bons, je peux m’améliorer, recommencer, corriger, travailler : ne jamais s’avouer vaincu : « Aucune œuvre de quelque valeur n’aurait vu le jour si son auteur n’avait employé son sens critique au perfectionnement de l’ouvrage. »
Il n’est jamais trop tard
Autre leçon à retenir : il n’y a pas d’âge pour réussir. Il y a des adultes prodiges. Se dire qu’il est trop tard, c’est décider qu’il est trop tard, par paresse ou lassitude. Vouloir, ce n’est pas souhaiter être en haut d’une montagne, c’est commencer à gravir cette montagne, en faisant les pas nécessaires. Etes-vous certain d’avoir donné le meilleur de vous-mêmes, ou simplement rêvé du sommet ?
Décider de réaliser de grandes choses
L’auteur ne parle pas de talent ou de capacités mais de valeur d’un être, et de l’utilité de ce qu’il fait. « Mon but doit être le plus grand, parce qu’il constitue à la fois ma seule limite, et parce que c’est moi, oui moi-même, qui m’assigne cette limite ». Le but me pousse en avant et crée l’énergie nécessaire pour l’atteindre. Je mets en marche une dynamique propre.
Etre et avoir
Savoir ce que je veux être et ce que je veux avoir. Y avez-vous déjà réfléchi dans votre univers professionnel ? Cela est fondamental. Certaines personnes vont au hasard, et par conséquent à la dérive. Mon existence est ce que je veux qu’elle soit. J’écarte donc les objectifs que je n’envisage pas sérieusement. Je dois avoir un plan complet, précis et détaillé à long terme. Enffin, je peux revoir et améliorer mon plan à tout moment.
Et demain ?
Qui n’a pas de plan va donc à la dérive…il faut avoir un plan à long terme, à l’année, à la semaine, au jour. A inscrire sur une feuille de papier. Tout cela peut être inscrit dans l’agenda. Exemple de plan de journée :
8h-9h : Lecture des mails, traitement et réponses
9-11h : travaux importants (à expliciter)
11-12h : téléphone, RDV
14h-15h : courrier
15h-17h : travaux importants
17h-18h : documentation
18h-19h : imprévus
« Tous ceux qui estiment avoir d’excellentes raisons de ne rien faire sont des victimes du moi frein, qui croient ne pas être responsables de ce qui leur arrive (…) le moi frein est un prodigieux créateur d’excuses. La plus courante est : « Repose-toi. Tu es fatigué. » »
Tout liquider au jour le jour
Comment une rendre pénible une tâche banale ? En la reportant. Le travail reporté paraît avec le temps de plus en plus difficile. Un simple geste est transformé en tâche. Au lieu de m’en débarrasser, j’en prends note. L’encombrement peut naître, ainsi que la dépression ou le surmenage avec cette accumulation de travail reporté sine die. Tout cela encombre ma table de travail et mon esprit. Prenez quelques heures, quelques jours, pour faire table nette !
La technique du Succès. Auteur : André Muller, aux éditions diateino.