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Jusqu’où la bêtise de certains employeurs peut-elle aller ? C’est une question abyssale que le courrier électronique de Thomas (le nom a été changé) relance une fois de plus. Le jeune homme voulait travailler dans la communication d’une entreprise. Cette dernière n’hésite alors pas à lui faire faire près de 1 000 kilomètres pour passer des tests de « personnalités » dans un cabinet de recrutement. Au menu quelque 300 questions dont « La vue du sang vous effraie-t-elle ? ». Il fallait répondre oui ou non. On ne sait pas. Par contre, au mépris de toute déontologie, le cabinet, émettant un avis défavorable, est suivi aveuglément par l’employeur. Le candidat n’est, alors, même pas convoqué pour un entretien. Il faut rappeler ici que les tests constituent une indication d’une personnalité. Mais que tout cela doit être discuté voire invalidé par un entretien. Bref, l’employeur utilise des techniques inappropriées (sic) avec l’aval d’un cabinet de recrutement pour le moins indélicat. Le jeune homme, lui, a refait ses 1 000 kilomètres. Bien évidemment, il n’a pas été remboursé de ces trajets. |
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Tendances |
Le télétravail s’acclimate mal dans notre pays. Le taux de télétravailleur français est de 9 % contre 18 % en Europe, 30 % en Finlande, en Suède et en Belgique. |
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20 % |
20 % est le taux de femmes dans les conseils d’administration du CAC 40. L’an dernier, elles ne représentaient que 14 % des membres de ces instances de décision. |
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Les diplômés de 2010 s’insèrent mieux que ceux de 2009
8 mois après avoir obtenu leurs diplômes, 7 diplômés de 2010 sur 10 avaient un job. Signe d’une embellie dans le recrutement des jeunes diplômés. Pas sûr que cela dure.
Les diplômés de 2010 ont eu plus de chances que leurs homologues de 2009. Ils sont arrivés sur le marché de l’emploi au moment où l’emploi des cadres connaissait une amélioration. La crise s’éloignait, et l’on parlait même d’une reprise. Résultat : ils ont moins de mal à décrocher leur premier job, d’après une enquête menée par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) auprès de plus de 4000 jeunes de niveau Bac + 4. Huit mois après avoir décroché leur diplôme, 71 % de ces jeunes étaient en poste, contre 64 % pour les diplômés de 2009. Et pour ne rien gâcher, « cette hausse est observable dans toutes les disciplines », commente l’Apec.
Les ingénieurs sont à leur habitude les mieux lotis. 78 % avaient un job en avril dernier, soit 14 % de plus que lors de la précédente enquête. Les sortants d’école de commerce et de gestion s’en tirent aussi très bien, avec un taux d’emploi de 76 % en avril dernier. Les universitaires, quant à eux, sont plus à la peine. Deux sur trois occupaient un emploi, et 3 sur 10 n’avaient toujours pas décroché de premier emploi. Les disciplines médicales trinquent le plus. Le taux d’emploi des diplômés de ce secteur chute. En cause : l’orientation à la baisse de l’emploi public avec ses coupes budgétaires et sa réforme hospitalière, et les restructurations dans le secteur pharmaceutique.
Toutefois, dans la majorité des cas, les jeunes diplômés s’insèrent plus et mieux que les diplômés de 2009. Le salaire médian a ainsi augmenté de 5 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 27 600 euros. 54 % de ceux en poste affirment avoir décroché un CDI contre 47 % pour la précédente promotion. Et la durée de recherche d’un job est loin d’être excessive. Une moitié met moins d’un mois pour trouver, et une autre plus d’un mois.
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